
Laurène Renaut travaille sur les écritures numériques, les usages militants des outils d’IA générative et les pratiques ethnographiques en ligne. Sa thèse interroge le concept d’étrangeté (ghurba) dans le discours djihadiste en ligne et plus particulièrement dans la construction identitaire des partisans de l’Etat Islamique. Pour ce faire, elle a investigué plusieurs djihadosphères sur X/Twitter, Facebook et plus récemment Tik Tok, une plateforme à travers laquelle elle interroge la radicalisation des mineurs et jeunes adultes.
Dix ans après les attentats de 2015, la menace terroriste, toujours vive, s’est transformée : elle émane d’individus de plus en plus jeunes, présents sur le territoire français, sans lien avec des organisations structurées. La propagande djihadiste sur les réseaux sociaux, très facile d’accès, permettrait un « auto-endoctrinement » rapide.
Retrouvez l’entretien complet de Laurène Renaut donné le 10 novembre dernier à The Conversation.
