Le CELSA vous propose de découvrir les coulisses des parcours d’études en Information et Communication. Camille Rondot, -Maîtresse de conférences au CELSA – Sorbonne Université et chercheuse au GRIPIC– présente le département Médias.
Le département Médias en 3 mots ?
- Stratégie
- Créativité
- Médias
Présentez le département Médias : sa mission, son objectif, ses spécificités.
Le département Médias a pour vocation de former des professionnels du secteur des médias, dans une acception large du terme. Il prépare à des carrières aussi bien au sein des médias traditionnels – tels que les groupes de presse, de radio ou de télévision – que dans des structures culturelles, musicales ou artistiques, où la dimension médiatique joue un rôle central.
3 bonnes raisons de rejoindre le département Médias ?
- La professionnalisation grâce à une pédagogie axée sur la pratique
- Le dynamisme lié aux évolutions du secteur
- La dimension critique qui invite les étudiants à s’interroger sur les enjeux sociétaux liés aux médias
Le département propose 2 masters : quels sont-ils ?
Le département offre deux parcours de master, qui partagent une première année commune, avant de se différencier en deuxième année.
- Le Master Management des Médias et du Numérique : Ce master met l’accent sur l’analyse des médias dans un sens assez ciblé, tout en restant ouvert à d’autres secteurs que les groupes médiatiques traditionnels. Il accorde une attention particulière à la stratégie de communication, à la compréhension des publics et des audiences, ainsi qu’à la gestion de projets. L’objectif est de former des professionnel·le·s capables d’élaborer des stratégies efficaces dans le domaine de la communication médiatique.
- Le Master Médias et Création Ce master se distingue principalement par sa deuxième année en alternance, ce qui permet une immersion dans le monde professionnel. Il accorde une plus grande place à la dimension créative des projets, avec une ouverture renforcée vers les industries culturelles et créatives.
Comment faites-vous évoluer les enseignements pour les adapter aux réalités des entreprises et des métiers ?
Les enseignements sont amenés à évoluer tous les ans grâce à des relations étroites avec des professionnels du secteur. Nous prenons en compte à la fois les tendances tout en appuyant ces échanges par une lecture critique des évolutions médiatiques, et ce grâce à un ancrage dans la recherche.
Qui sont les étudiants du parcours Entreprises et institutions ?
Ce qui nous tient à cœur, ce n’est pas de recruter un profil type, mais de composer des promotions riches et équilibrées, où la diversité est une vraie force. Nous cherchons donc des étudiant·e·s aux parcours variés, que ce soit en termes de formation, d’expériences personnelles ou professionnelles. Les étudiants, ensemble, créent une réelle dynamique de groupe stimulante. Ce qui les rassemble tous, en revanche, c’est une grande curiosité intellectuelle. C’est essentiel dans un parcours où l’on peut autant discuter de téléréalité que de géopolitique des médias : il faut explorer ces sujets avec la même rigueur !
Quels sont les débouchés du parcours ?
Les débouchés sont variés, mais il est important de préciser que nous ne formons pas au journalisme. Nos étudiants s’orientent vers les métiers de la communication, avec une forte spécialisation dans les enjeux médiatiques.
De façon classique, on retrouve nos diplômé·e·s dans des grands groupes médiatiques, publics ou privés — comme France Télévisions, TF1, ou encore Canal+. Ils y occupent des fonctions liées à la communication, au marketing, ou à la stratégie de contenu.
Un certain nombre de diplômés travaille aussi dans les industries culturelles et créatives : des plateformes, des labels de musique, des institutions culturelles, ou des institutions publiques, où ils développent et pilotent des stratégies de communication.
D’autres créent également leurs médias, leur agence ou leur structure pour travailler avec et pour les médias.
Quels sont les prochains enjeux du département ?
Nous venons tout juste de refondre nos maquettes pédagogiques, et cela a été l’occasion de réfléchir aux grandes évolutions du secteur.
L’un des enjeux a été de repenser la place du numérique et nous avons fait le choix de l’intégrer de manière transversale à l’ensemble des cours car il est aujourd’hui omniprésent dans les pratiques médiatiques et culturelles.
Un autre enjeu est celui de l’adaptation aux mutations permanentes des systèmes médiatiques. Par exemple, la télévision ne se pense plus sans les plateformes de streaming ; les formats évoluent, les usages aussi.
Enfin, et ce de manière assez commune avec d’autres secteurs, l’intelligence artificielle sera sans doute au cœur de nouvelles propositions de cours et de réflexions plus générales sur les manières de travailler et de communiquer.
Si le parcours était une série ?
- Management des médias et du numérique : Culture (Amazon prime)
- Médias et création : Black Mirror (mais en plus sympathique)
👇Pour découvrir l’interview de Camille Rondot en images, cela se passe juste ici 👇







